lundi 19 septembre 2011

L'irrémédiable s'est accompli

Jeudi 15 septembre.


 Je regardais le ciel et mes pensées allaient vers toi

Je prenais ces photos quand mon téléphone sonna


Adieu frangin.

Le Coucher du Soleil

Si j'ose comparer le déclin de ma vie
A ton coucher sublime, ô Soleil! je t'envie.
Ta gloire peut sombrer, le retour en est sûr :
Elle renaît immense avec l'immense azur.
De ton sanglant linceul tout le ciel se colore,
Et le regard funèbre où luit ton dernier feu,
Ce regard sombre et doux, dont tu couves encore
Le lys que ta ferveur naguère a fait éclore,
Est triste infiniment, mais n'est pas un adieu.

Sully Prudhomme, Tendresses et Solitudes.