dimanche 16 octobre 2011

Max Frisch, citoyen

J’ai réussi à la voir finalement, cette émission, annulée, puis reportée le 3 octobre : Max Frisch citoyen, mais malheureusement sans le film de Volker Schlöndorff, Homo faber.


Max Frisch. «L’écriture fut sa seule expérience de liberté»,
dit Julian Schütt, son biographe. (Keystone)
La Suisse célèbre cette année le 100è anniversaire de sa naissance

"Après des études de langue et de littérature germanique à Zurich, Max Frisch (1911-1991) se lance dans une carrière de journaliste-reporter, avant de reprendre une formation d’architecte, activité qu’il exercera de 1942 à 1954, parallèlement à ses débuts d’écrivain. A la lecture de son premier roman, J’adore ce qui me brûle (1943), le dramaturge du Schauspielhaus de Zurich, l’encourage à écrire une pièce. Ce seront successivement Santa Cruz, La Grande Muraille de Chine, Don Juan ou l’amour de la Géométrie, Biedermann (Monsieur Bonhomme) et les incendiaires, Andorra et Biographie, un jeu théâtral, toutes pièces où l’auteur se mesure à son grand aîné, Bertolt Brecht, sur les questions esthétiques et politiques de l’illusion scénique et de la transformation du monde. Poursuivant parallèlement son activité de romancier (Je ne suis par Stiller, Homo Faber, Montauk…) Max Frisch interroge avec originalité la place de l’individu dans le monde et du sujet dans l’Histoire."


Max Frisch im August 1937 an den Dents du Midi,
fotografiert von Käte Rubensohn. (Bild: Max-Frisch-Archiv)

Ce documentaire, Max Frisch, citoyen, alternant images d'archives et interviews de personnalités, écrivains, comme Peter Bichsel, Günter Grass, Christa Wolf, ou hommes politiques comme Helmut Schmidt et Henry A. Kissinger, évoque la vie de l'écrivain suisse et son rôle d'intellectuel.
J'ai extrait deux moments de ce documentaire : avec Günter Grass puis Helmut Schmidt. Il est encourageant de constater qu'un homme d'état s'intéresse aux intellectuels. Très mauvaise qualité de mes vidéos, comme d'habitude; on peut voir la totalité du documentaire (90 minutes) ici, avec de bonnes images**.