jeudi 31 mars 2016

Sensation de l'âme


 Éducation d'Alexandre par Aristote de Charles Laplante


Dans les NCC, une semaine sur LES ÉTATS DE L'ÂME.
J'écoutais hier matin  l'émission - sur la conception qu'avait Aristote de l'âme - je l'écoutais comme une mélodie, qui me plaisait, sans capter toutes les paroles, toutes les significations. Je retenais cependant des bribes de mots, de phrases, d'explications qui attisaient mon intérêt, présentés par l'invité Jean-Louis Labarrière (directeur de recherche au CNRS, spécialiste d'Aristote). J'apprends ainsi que : l'âme est mortelle. Je ne suis pas surprise.

"Contre une conception moderne d'un esprit éternel, Aristote affirme l'incarnation nécessaire de l'âme dans un corps. Contre Platon [qui nous dit que l'âme est immortelle], Aristote nie toute séparation de l'âme en parties distinctes."

Aristote dit qu"'il est ridicule de donner une définition de l'âme".

"L'animé se distingue de l'inanimé par le fait qu'il est vie. Mais comme le fait de vivre s'entend de plusieurs façons, nous prétendons qu'il y a vie, là où se trouve ne serait-ce qu'une seule quelconque des manifestations, tels que l'intelligence, la sensation, le mouvement local et le repos [...].
[...]
C'est aussi ce qui se produit dans d'autres traits distinctifs de l'âme, notamment dans le cas des insectes, lorsqu'on les sectionne. Chacun des segments est en effet doué de sensation ainsi que de mouvement local. Or, sensation implique : représentation et appétit, car là où il y a sensation il y a également douleur et plaisir, et dans ce cas aussi, nécessairement : désir."
Pour Aristote :
"L'âme est un tout dans un corps qui est lui-même un tout. L'âme est diffuse dans toutes les parties du corps. Mais il y a des limites à cela. Par exemple, à propos de la sensation et des animaux : tous les animaux doivent posséder le toucher, c'est le sens animal par excellence. Si on prive un animal du toucher, l'animal meurt. Par contre on peut lui crever les yeux, ça ne lui entraîne pas la mort."

Et je rajoute : priver l'homme (l'humain) du toucher, il meurt. Lente agonie, vertigineuse sensation de la perte de soi. Qu'on ne me crève pas les yeux en plus, car je ne pourrais plus atteindre ma réserve... (humour, dérision, mélancolie).

A midi j'allais jouer au golf, pour chasser ma mélancolie, dans le silence des oiseaux. 


mercredi 30 mars 2016

"L'absence favorise l'idéalisation"

 Souviens-toi Barbara, 
Il pleuvait sur Brest ce jour-là.

Photos, hier...

 Le ciel était bien gris...


 Mais j'étais en...


... après le passage de... 

... l'aspirateur dans mon oreille complètement bouchée. Grand ménage... de printemps!
Passons aux choses sérieuses, les vertiges :
Manœuvres avec le masque.
- Il ne se passe rien, tout va bien, pas de vertiges dit-il. Vous ne ressentez rien n'est-ce pas?
Euh! non.
- Je suis content dit-il. (Il paraissait sincère). 
Et moi donc. 
Il faut continuer le traitement pour "votre" Menière.
Trois mois et demi sans vertiges, c'est une première depuis trois ans. Mais alors, pensais-je intérieurement, cette sensation vertigineuse que je ressens depuis trois semaines, si elle ne vient pas de mon oreille interne, d'où vient-elle? Je ne lui posais pas la question.  Si il n'y avait plus (pour le moment) de cristaux qui se déplacent, était-ce un problème de cristallisation? Tsss! 
Comme disait Françoise Hardy, "L'absence favorise l'idéalisation". Vu le documentaire qui lui était consacré avant-hier soir. Je suis complètement fan, une vraie midinette! "Elle sera toujours belle et, elle, n'a pas été refaite, ni par moi ni par la chirurgie" (dixit Jacques Dutronc). Dur de vieillir tout de même, et la maladie ça n'aide pas. Un joli documentaire. J'adorais son look des années 60/70, style Courrèges, que je copiais, ah ah! enfin, on peut rêver. On peut copier les vêtements mais pas ce beau visage (et quand elle rit, elle est encore plus belle) :







 L'amitié, 1965 

dimanche 27 mars 2016

***

Jim Harrison (11 décembre 1937 - 26 mars 2016) est mort hier.
Big Jim...

Eat or die...

Joyeuses Pâques

Ce jour... à l'heure du déjeuner et du gigot d'agneau des familles, alors que je prends le départ au 1 sous la pluie, une jeune golfeuse solitaire remonte sans avoir fini son parcours. Elle me dit : "c'était mon deuxième tour, je suis là depuis 8 heures ce matin - il était 12h30, je pense qu'elle était restée à l'heure d'hiver (0_0) - mais j'abandonne je suis trempée". Effectivement, elle dégouline mais elle est jolie. Elle me souhaite une bonne partie. Il n'y a vraiment personne, je suis toute seule sur le parcours.  Sont pas fous!
I'm Singing in the rain? Mais non, seulement au départ, puis six trous tranquillement sans une goutte mais beaucoup de vent. Au 7 grosse averse, vite à l'abri. Puis occulté les 7 et 8, terminé le 9 sans pluie. Ça suffit pour aujourd'hui. Jeu moyen, vrai plaisir (si si). Et toujours personne sur le parcours ni même au départ, il était 14 heures (heure d'été, par un temps de cochon). On my private golf!
 



Tiens, des crottes de lapin! Elles ne sont pas en chocolat. 
J'écarte ma balle pour la frapper.


Image "photoshoppée" avec un halo. C'est rigolo.
On dirait qu'un cow-boy m'a encerclée avec un lasso!


Là, il pleut bien.


samedi 26 mars 2016

Remember to live

Balade cette après-midi... en images.
(Cliquer pour les agrandir)
J'avais téléphoné à mon ange, là-haut, pour qu'il arrête la pluie.
"Ah! qu'elle est belle ma Bretagne
Sous son ciel gris, il faut la voir"...




 Allons-y, non mais! J'ai le droit : us(ée)âgée!



 Places vacantes.
 Pas de visiteurs plaisanciers?! Mais si, plus loin...
Et pas un pékin non plus à se promener.
Mon plaisir n'en était que plus intense.



Si on suit la flèche, on a vite fait de prendre sa douche dans la mer.


Le VAGALAM
Je ferais une bonne coéquipière avec le skipper.



(REL) AXE MA POULE (*_*)


Charmant cet olivier. 
Le capitaine rêve peut-être de mer méditerranée, 
plus chaude  que l'océan atlantique?
Une petite vidéo pour entendre claquer les haubans... 
Je me suis bien calée contre une borne pour ne pas tomber. 
J'ai d'ailleurs arrêté l'enregistrement avant de perdre l'équilibre. 
En fait on n'a rien à perdre quand on est usagée, prenons des risques!



Et voilà cette merveille! 
Ça valait le coup de prendre des risques 
pour découvrir cette coque de bateau colorée.




Il y de la joie dans les "gribouillages".
Les dessins sont ravissants : méduses, étoile de mer, poissons, avions...


Bon courage à vous (pour un ami).



Partir en voyage avec le capitaine : OK! 
Après le VAGALAM,  
"J'veux qu'on rie/j'veux qu'on danse/
j'veux qu'on s'amuse comme des fous!"
("avant qu'on me mette dans l'trou" (0_0)).






ZADIG de (et) Voltaire, on s'en souvient. 



RÊVES DE MERS



Cordage. Savoir faire des nœuds... pour les défaire...



Après cette promenade, décoiffante, 
je retrouvais le calme au Café de la Cale et dégustais mon cappuccino.

Quatre jeunes garçons (étudiants?) derrière moi jouaient aux cartes.
J'entendis l'un : "il [il parlait sans doute d'un copain] dit que l'art ça ne sert à rien dans la vie."
S'adressant à ses camarades : - " je trouve que c'est  important. Pas vous?"
Je n'entendais pas les réponses, ils étaient plus éloignés. J'étais - agréablement - surprise d'entendre cette interrogation. Tout de même, quand ils ne sont pas scotchés à leur smartphone, ces jeunes sont sensationnels (oui maman, sensass comme tu disais). Et ceux-là, même scotchés à leur smartphone, sont sûrement formidables.

What a lovely day! (comme disent les irlandais quand il fait gris). 
Et : Remember to live.

***

Ne pas (dé)faillir, garder les pieds sur terre, au moment où vous sentez que vous vous laissez aller à ce sentiment-là...
Rester dans la légèreté
Ne pas se laisser submerger par ce trouble, irrémédiable et romantique...
Sensation de vertige, se ressaisir. Vite. 
No stress : prescription de l'ORL.
L'amitié est un trésor qu'il ne faut pas gâcher. C'est si bon d'avoir un ami, même un copain*, un vrai, pas virtuel, de bonne humeur, qui aime la vie. 
Entendre sa voix, son ton taquin, le voir sourire..
Retrouver le goût de vivre, grâce au copain à l'ami./
Écrire, pour..., moi.
Toujours. 

* Hé hé! Refrain :
 
Avoir un bon copain
Voilà c'qui y a d'meilleur au monde

[...]
On rit de ses chagrins
Quand on possède un bon copain


vendredi 25 mars 2016

L'attente est un délire

"L'être que j'attends n'est pas réel. Tel le sein de la mère pour le nourrisson, "je le crée et je le recrée sans cesse à partir de ma capacité d'aimer, à partir du besoin que j'ai de lui" : l'autre vient là où je l'attends, là où je l'ai déjà créé. Et, s'il ne vient pas, je l'hallucine : l'attente est un délire." 

Roland Barthes, in Fragments d'un discours amoureux.



L'attente au golf ce matin. 
Qui vois-je à l'horizon? Mais non...
Je délire, je l'hallucine (*_*)

  

mercredi 23 mars 2016

***

Ma futilité ne masque pas les horreurs du monde.
La minute de silence ce midi s'est imposée à moi. Je l'avais pourtant oubliée et, à midi pile, en quittant le green du 3 je me suis dit : quel silence! j'allais même rajouter, délicieux, en entendant un oiseau. C'est alors que je me suis souvenue que ce silence dont je prenais conscience à midi pile, c'était celui du monde qui rendait hommage aux bruxellois assassinés.
Moi, j'étais là, futile, et inutile.
Mais la vie continue...

Be... Lonely...

CD écouté en boucle cette après-midi, après le golf,
Jonathan Livingston le Goéland
"Ce Jonathan qui sommeille en nous [...] en quête d'absolu."

"La passion du vol entraîne le jeune Jonathan à transgresser tous les interdits, et surtout les lois du Clan. Cela va le conduire à mener une existence littéralement extraordinaire où les périodes sombres alternent avec les matins où « l’or d'un soleil tout neuf tremblait sur les rides d'une mer paisible »."  

Mes deux morceaux préférés : Be (ci-dessous) et Lonely looking sky.
Je découvre cette vidéo, magistrale!
(Merci au "youtubeur" qui l'a mise en ligne).




LONELY LOOKING SKY 

Lonely looking sky 
Lonely sky, lonely looking sky 
And bein' lonely 
Makes you wonder why 
Makes you wonder why 
Lonely looking sky 
Lonely looking sky
Lonely looking sky 
Lonely looking night 
Lonely night, lonely looking night
And bein' lonely 
Never made it right 
Never made it right 
Lonely looking night 
Lonely looking night 
Lonely looking night 

Sleep we sleep 
For we may dream 
While we may 
Dream we dream 
for we may wake 
One more day
One more day

Glory looking day 
Glory day, glory looking day
And all it's glory 
Told a simple way 
Behold it if you may 
Glory looking day 
Glory looking day 
Lonely looking night 

"Exigez la liberté comme un droit, soyez ce que vous voulez être..."
"Pour voler à la vitesse de la pensée vers tout lieu existant, il te faut commencer par être convaincu que tu es déjà arrivé à destination."
Ce conte philosophique me donne envie de revoir le film que j'avais vu à sa sortie dans les années 70. Je me souviens d'images superbes. Peut-être le trouverai-je à la médiathèque.

mardi 22 mars 2016

Pouet pouet

Photo du jour d'hier
(Découvert cette automobile en allant à la déchetterie (0_0))



"Ecrire comme on respire"

 

Jean-Louis Kuffer, Le Sablier des Étoiles et Riches Heures

Il était temps que je me remette à lire pour retrouver cet instant unique, où parfois, je ne sais plus si ce que je lis est, de moi ou d'un autre [rires], tant je me retrouve dans ces Carnets et Riches Heures. La littérature c'est cette indicible sensation, impression, que l'auteur n'écrit que pour vous - alors que, bien entendu et sauf exception, il ne vous connaît pas; un auteur écrit pour lui, pas pour ses lecteurs, ce me semble. Ce qu'il  exprime vous est si proche, que  vous croyez alors que vous auriez pu l'écrire... si vous aviez une once de son talent pour écrire votre Journal (et c'est là que vous réalisez votre méprise).

En recevant ces livres, leurs dédicaces m'allaient droit au cœur, ce n'étaient pas seulement trois mots et une signature mais un supplément artistique avec une aquarelle originale peinte par l'auteur, directement sur la page dédicacée. Pour la plupart des dédicaces d'ouvrages que je possède, je suis allée à la rencontre des auteurs or, pour ces dernières, c'est l'auteur qui - en quelque sorte - est venu vers moi, en m'offrant livres et dédicaces, après lui avoir demandé où pouvais-je les commander, ne les trouvant pas via Amazon. Cette fois, je n'aurai donc pas rencontré l'écrivain ni croisé son regard (la Suisse je n'y vais pas souvent, j'y ai quelques amis et j'aime nombre de ses écrivains); son regard je le devine quand je le lis. J'ai cependant (et peut-être est-ce réciproque) le sentiment de le connaître, depuis trois ou quatre ans que je lis ses Carnets de JLK dans son blog. Je lui ai souvent dit mon intérêt pour ses écrits et c'est ainsi que, grâce à quelques échanges épistolaires - assez brefs et sans régularité - s'est installée une cordiale amitié. Jean-Louis Kuffer est un ogre de littérature (et ce n'est pas Philippe Sollers qui démentira). Je lis ses livres dans le désordre; le premier que j'avais acheté, L'Ambassade du papillon puis Les Bonnes Dames, avaient aiguisé mon envie de ne pas m'arrêter là.

(A suivre, des extraits de Riches Heures et  Sablier des Étoiles).

lundi 21 mars 2016

***





Que ce soit dans la nuit et dans la solitude,
Que ce soit dans la rue et dans la multitude,
Son fantôme dans l'air danse comme un flambeau. 

Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Spleen (extrait)

dimanche 20 mars 2016

***

C'est le printemps!

 Les tourterelles s'envoient en l'air (*_*)




"Plaignons les tourterelles qui ne baisent qu'au printemps." 
(Ninon de Lenclos surnommée Notre Dame des Amours)


 
(Photos personnelles interdites de "reproduction", si j'ose dire)

***

Un cheval de race 

Elle est bien laide. Elle est délicieuse pourtant !
Le Temps et l’Amour l’ont marquée de leurs griffes et lui ont
cruellement enseigné ce que chaque minute et chaque baiser
emportent de jeunesse et de fraîcheur.
Elle est vraiment laide ; elle est fourmi, araignée, si vous
voulez, squelette même ; mais aussi elle est breuvage, magistère, sorcellerie ! en somme, elle est exquise.
Le Temps n’a pu rompre l’harmonie pétillante de sa démarche
ni l’élégance indestructible de son armature. L’Amour n’a pas
altéré la suavité de son haleine d’enfant ; et le Temps n’a
rien arraché de son abondante crinière d’où s’exhale en fauves
parfums toute la vitalité endiablée du Midi français : Nîmes,
Aix, Arles, Avignon, Narbonne, Toulouse, villes bénies du soleil, amoureuses et charmantes !
Le Temps et l’Amour l’ont vainement mordue à belles dents ;
ils n’ont rien diminué du charme vague, mais éternel, de sa poitrine garçonnière.
Usée peut-être, mais non fatiguée, et toujours héroïque, elle
fait penser à ces chevaux de grande race que l’œil du véritable
amateur reconnaît, même attelés à un carrosse de louage ou à un lourd chariot.
Et puis elle est si douce et si fervente ! Elle aime
comme on aime en automne ; on dirait que les approches de
l’hiver allument dans son cœur un feu nouveau, et la servilité
de sa tendresse n’a jamais rien de fatiguant.


Charles Baudelaire, Le Spleen de Paris ou Petits poèmes en prose.

vendredi 18 mars 2016

"Ce que je fais n'est que la conséquence de ce que je suis" (Roland Barthes)


Hier, 
après-midi orientale.
Vu  : FATIMA  le film de Philippe Faucon qui a créé une polémique après les propos de Guillaume Gallienne, remettant en cause la légitimité des Césars pour ce film. Ah! les Césars! cette grand-messe du cinéma, il faut vraiment n'avoir rien d'autre à faire pour la regarder à la télévision. Il me semble cependant que pour légitimer, ou pas, l'obtention de tel ou tel prix, il faut avoir vu le film. Tout cela c'est du people... laissons  "la grande famille du cinéma" s'écharper entre elle ou, se congratuler.
Je l'ai bien aimé, c'est un bon film, pour autant, méritait-il vraiment tous ces Césars (César du meilleur film, César du meilleur espoir féminin, César de la meilleure adaptation)? César du meilleur film!!! Je trouve que ça discrédite un peu la valeur d'un César (je ne parle pas de la Compression, quoi que...). Je crois que le seul César qui m'a vraiment ému - follement, éperdument, douloureusement -, c'est celui de Annie Girardot. Parenthèse. 
FATIMA est un film qui devrait* inciter à poser un autre regard  sur ces femmes qui portent le "foulard" - hijab - (elles étaient nombreuses dans la salle), qui n'est tout de même pas la burqa, plus ostentatoire! Peu d'hommes dans la salle, beaucoup de femmes, de tous âges, un public éclectique.

Pour rester dans l'ambiance, enfin disons plutôt dans une ambiance orientale, je suis donc allée après la projection prendre un thé à la menthe, bien sucré et fort bon, sans corne de gazelle (il n'y en avait pas) au Grand Petit Café Oriental en me disant que ce serait bien sympathique de pouvoir discuter avec quelques femmes présentes portant ce foulard. Mais je dois l'avouer, les deux femmes assises sur le canapé portant un foulard et près desquelles je me suis assise  pour prendre mon thé, n'ont pas répondu à mon sourire et du coup, j'ai préféré feuilleter un livret sur Oum Kalsoum!  Quelques photos prises discrètement. En faisant des recherches aujourd'hui, j'apprends qu'un biopic sur "L'Astre d'Orient" (titre du livret que je lisais et surnom de la Diva) est en projet. Frantz-Olivier Giesbert, "admirateur  de Oum Kalsoum" y aurait un petit rôle (0_0)! Lire ici.





Pas évidente la communication* si chacun n'y met pas du sien!? Non! Mais peut-être - sans doute - que ces deux femmes étaient des Fatima ne parlant que l'arabe, d'où leur inquiétude en me voyant sourire et prête à leur parler?!? Je m'interrogeais. Je repensais alors à FATIMA et à cette scène  où elle s'entretient (en arabe) avec une psychologue qui comprend et parle sa langue, où elle exprime ses difficultés (entre bien d'autres) pour communiquer avec les Français. Elle comprenait leur langue mais ne savait pas la parler.
Nonobstant, l'accueil au Café était sympathique, un thé à la menthe était offert après la projection du film, j'en ai pris deux, avec une pâtisserie marocaine également offerte, bien sucrée et bien grasse (un shoot d'insuline)! Sur les murs étaient exposées quelques calligraphies de Mohammed Idali. J'étais bien loin de l'Institut du Monde Arabe (IMA). Et, comme d'habitude, j'étais solitaire parmi les autres... On pourrait croire que je me flagelle à continuer de tenter de communiquer, sans succès, mais non. Il y a dans mon attitude, une façon d'être, parmi les autres, qui doit s'entendre; cette phrase intérieure qui est en moi, dès que je suis en société, une forme d'ennui qui me fait dire : mais qu'est-ce que tu fous là? Je ne me suis toujours sentie bien, à l'aise, dans des réceptions qu'avec toi. Depuis que tu n'es plus là, je n'ai toujours supporté que la solitude et/ou le tête-à-tête, amical et/ou amoureux. Manque de confiance? Timidité? Les deux mon capitaine, en te perdant j'ai perdu confiance en moi, malgré quelques photos trompeuses. Les années, la maturité n'y ont rien fait.

Mais revenons à FATIMA dans le film et à cette autre scène que j'aie adorée (*_*), cela va sans dire! (Cliquer pour agrandir).












Pour entendre Fatima (sur ces photos c'est elle qui pose les questions, dans sa langue) converser avec sa fille aînée (étudiante en médecine; chères études, pour lesquelles Fatima ne comptent plus ses heures de femme de ménage ), et écouter les réponses en français de sa fille, voir cette vidéo, à partir de la minute 1:08 (pour ma séquence "adorée"). (Mais on peut regarder le début).




Hier soir, regardé LGL : Fabrice Luchini, Michel Onfray, Alain Mabanckou (premier romancier à entrer au Collège de France) suivi de Duels Hemingway/ Fitzgerald. 
Cette après-midi, golf sous un ciel printanier avec un partenaire qui ne se gênait pas pour se ficher de moi avec ses" Hoooooo pop pop pop poooooooooooop" quand je ratais mes coups. Tsss! Je m'abstenais de faire de même quand il ratait les siens, j'aurais pu devenir aphone. Non mais!

Et là, j'entends My Way à la radio... en écoutant Raphaël Pichon, chef de chœur, chef d'orchestre.

"I've loved, I've laughed and cried.
J'ai aimé, j'ai ri et pleuré."

Et j'aimerai, je rirai et pleurerai encore... C'est la vie. Un chef de "cœur"... ce serait une espèce de Pygmalion (0_0)?