mercredi 15 septembre 2010

L'espoir (de)

Mardi 7 septembre
Matinée d'incertitudes. "Bonjour tristesse". Un certain vertige.
Une jolie balade l’après-midi avec un ami, dans le Marais, c’est le jour de la grève et des manifestations.
Puis je me retrouve seule dans des embouteillages monstres. Trottoirs pris d’assaut par les cyclistes, les motards, qui tentent de gagner quelques mètres, le passage entre les voitures est devenu impossible. Je slalome entre les vélos, les motos, ça pue, les voitures ne bougent pas d'un pouce, mais pourquoi n'arrêtent-ils pas le moteur nom d'une pipe!, pendant ce temps j’oublie mon désarroi. Ce soir-là, pas de dîner "en ville", tant mieux, je suis éteinte, je vais me reposer dans ce studio si charmant où je me sens bien. Je me suis habituée aux bruits de la rue. Je regarde les fenêtres éclairées de l’immeuble en face ; l’appartement du dernier étage semble magnifique : de jolies poutres et des volets intérieurs en bois comme dans ces anciens hôtels particuliers qu’il m’est arrivé de fréquenter lorsque je faisais du baby-sitting dans des quartiers chics de Paris ; j’avais vingt ans.
Celui de l'étage en dessous, avec des géraniums aux balcons, a deux marguerites phosphorescentes qui s'éclairent la nuit; c'est amusant, j'aimerais en trouver pour en décorer ma terrasse la nuit.



Les photos sont floues, un tantinet ratées!

Puis je regarde un documentaire sur les oiseaux sur Arte. Les images sont superbes, je capture quelques photos; j’ai vraiment du temps à perdre !





Je voudrais être un oiseau.
Je vais me coucher, avec le catalogue de l’exposition de Lucian Freud qui est dans la bibliothèque du propriétaire.
J’attends demain… impatiemment. Je vais revoir tes amis, ceux qui t'ont aimé.
A suivre...